LIRE | "Mes mini-chroniques"

 

J’ai envie de retrouver l’atmosphère de cette histoire, son enracinement dans les rue de New-York et autres états au gré des rencontres de Saul.

Je suis toujours charmée et impressionnée par cette capacité à déployer l’imagination qu’a  la lecture. L’imagination et bien plus puisque c’est un monde de saveurs, d’odeurs, d’émotions qui se développe et persiste après la fermeture du livre et peut tranquillement se ranger dans nos « vrais » souvenirs.  Au passage, quid de tout cela avec un Alzheimer ?? : « Si si je te dis que j’ai un ami Saul à New York !  Qu’est-ce qu’il a bien pu devenir ?». Bon, laissons cela pour le moment ….

L’anticipation de la réouverture du livre prodigue impatience et salivation mentale. Je lis doucement en m’approchant de la fin du livre, je compte le nombre de pages qui me sépare de la fin, je diffère la fin de ma lecture en lisant les pages par 2, 3. Pas plus. Elle est pourtant inéluctable cette fin, avec son petit lot de manques, son « deuil », ces quelques jours qui peuvent s’égrener  avant  que le désir de nouvelles rencontres n’apparaisse.

De l’enfance  ne reste-il pas  cette possibilité de voyage ?

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