MATIN DE JANVIER | "Mes mini-chroniques"

 

Je me réveille, il est, le crois-je, 7 H 30. Puis, tout de suite, il est 12. Donc 8h12. Il me reste moins d’une heure avant de pouvoir aller acheter du café. Le supermarché n’ouvre qu’à 9 H 00. L’épicerie est fermée, on est lundi.  Sem dort. La seule pièce libre éloignée est la salle de bain. J’ai retiré la porte entre la pièce principale et le coin cuisine. Donc il y a perméabilité aux sons et à la lumière, j’abandonne l’idée. J’atterris dans la salle de bain avec portable/livre/chargeur/cendrier/café, le chouille-mini que j’ai réussi à faire et du coup, j’emporte un peu de coca en plus. Je m’installe. J’ai rapidement mal aux fesses. Pas surprise. Je m’y attends,  j’ai les os pointus. Je roule une serviette sous mes fesses et c’est parti ! J’ai tout. Ah non ! pas de réseau. Ah. Ah bon. Le mur que j’ai traversé une fois avec une grosse mèche en installant des étagères bloquerait le réseau?  Ok. Je suis à deux doigts de m’énerver contre mon opérateur.  Confirmation sera faite plus tard que j’ai bien fait de rester à deux doigts, ça vient du mur. J’ai quand même réussi à consulter l’essentiel sur le portable. Messages utiles et publications addictives sont passés au travers des mailles du filet « no réseau », consultés et hop ! je reprends Karoo. J’adore ce personnage, Saul, faisant un grand écart optimiste entre son attitude de bad boy tournée également contre lui et une fictive, mais bien réelle à ses yeux, personnalité  plus aimable, à son encontre  également.

Aussi passée au travers des mailles du « no reso », l’heure d’ouverture du supermarché : 8h cause couvre-feu à 18h. Tout est décalé vers le matin. Ça m’arrange ce matin.  Mais il n’est quand même que 7h 30. Mon « 12 mns » était celui de 7 H. Je me suis en réalité levée à 6 H 30. Je viens de prendre en un instant une heure d’attente supplémentaire.

D’habitude plutôt lève-tard, il faut tout caler entre 16h (lève-tard et temps de réveil interminable avec lecture et café …) et 18 H. Ce « tout »  se réduisant souvent donc à un « rien ».

Je lis encore un peu Saul K. avec quelques cigarettes, comme lui. C'est un grand défi en le lisant fumer clop sur clop de ne pas en faire autant.

Puis, courses donc. Café and co. J’achète des chocolats, ceux de Noël soldés permettent de se régaler pour pas cher. J’ai bouloté toutes les papillotes « truffe » de Sem. Je recharge ses paquetages avec un  paquet de gâteaux aussi. Hier, il est allé chercher une pizza somptueuse.

Retour bercail. 

Il est maintenant midi trente. Je vois cette sortie comme un mirage passé. Maintenant en effet, en pyj sur le canapé, il me semble ne pas être sortie. Comme si maintenant et ce matin étaient 2 jours différents. Ça fait la balance avec ce 25 janvier qui me semble lui être juste le lendemain du 1er.

J’ai adoré ce gros intermède lecture/portable dans la salle de bain, entrecoupé des courses. Avec quelqu’un qui dort à côté. Je me sens dans une jolie parenthèse bien investie. Peut-être un retour aux 3-8 de papa et aux petits déj feutrés, lumière, bruits, bavardage, pour le laisser dormir.

Sem est parti après un café, sans son joli plat, ni ses chocolats, ni ses gâteaux. Sem libre, c’est Sem les mains libres. Sans kit, sans plat.

Hier, il a apporté une petite table magnifique. Qui a voyagé comme la pizza 2 heures plus tard sous le regard avide et inquisiteur de madame « Tu vas où ? » et « Il fait froid ».

J’ai peu écrit ce matin. Juste un sms « Si tu me cherches, je suis dans la salle de bain ».

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