LIBRAIRIE | "Mes mini-chroniques"

L’odeur de la librairie l’enthousiasma et l’avala pour un petit voyage connu dont l’anticipation la réjouissait. La jolie librairie figurait l’ancien avec son parquet brut de vieux grenier qui lui conférait une âme. Elle se laissa guider par l’appel des couvertures, des titres, des auteurs qu’elle aimait , par la nouveauté d’auteurs inconnus , par les commentaires personnels des libraires.  Chaque librairie invitait au même berçage, aux mêmes émotions.

Ambiance nouvelle et pourtant connue, sensation intemporelle, comme l’offre une église, une petite chapelle. Le connu dans le nouveau, ou un peu de diversité dans le connu.

Toucher un livre, le sentir, le feuilleter... bonheur irremplaçable avec lequel  le  numérique ne pouvait rivaliser que par la place qu’il offre aux pages. Mais elle et son enclume de sac pouvaient transporter 6 mois de lecture.

Elle pris les douceurs  tactiles et olfactives que lui offrait l’endroit et s’emplît  de ces immenses plaisirs furtifs à renouveler sans cesse tant seul le souvenir  d’avoir senti, touché en reste et jamais ni l’odeur, ni le contact.

Ca marche pour tous les sens.

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